Bon là, je ne vais pas faire tout le voyage. On va donc les faire atterrir, afin de pouvoir passer à autre chose. Voilà donc chose faite.

Dès leur arrivée, Peter harangue ses camardes :

« Allez les gars » tous en chasse, il s’agit de ne plus perdre de temps. Nous en avons déjà assez passé vainement sur l’île. Cessons maintenant de traîner."

Les voilà donc partis à la recherche de leur amie.

Et les voilà qui quittent l’île à tire d'ailes. Dans leur esprit, une seule chose compte : retrouver cette petite peste de Tinker Bell et botter les fesses du descendant de l’abominable crochet.

Le tout dans cette ordre, bien évidemment.

La confrontation apparaît donc comme imminente et les enfants perdus, Peter en tête, se réjouissent d’en découdre.
…Et hop, tout ce petit monde virvolte d’un monde à l’autre. Cela fait envie non ?

"Allons mes amis, envolons-nous et partons sauver Tinker Bell. Si elle a besoin de nous, nous sommes là. Et foi de Peter, rien ni personne ne pourra nous en empêcher."

"Ouais, ça c’est parlé, accompagnons Peter", répètent ensemble tous les enfants perdus. "Et sus à ceux qui ont fait du mal à notre amie."

Ni une ni deux, toute la petit troupe se prépare pour un grand voyage.

Et la suite, la voilà: Peter, ses amis ainsi que les indiens ont ratissés de long en large et en travers.

Mais il faut bien l'admettre, ils n’ont trouvé personne: Pas la moindre petite fée au mauvais caractère n'est présente sur l’île.
De toute évidence, il va falloir chercher ailleurs et beaucoup plus loin, bien au-delà de l’île, de ses indiens et ses sirènes.

Cette phrase-là, elle est bien sentie, elle signifie que la joyeuse équipe ne va pas tarder à s’envoler... Youp là…

Et voilà où nous en sommes :

Tinker Bell est maintenant dans sa cage bien captive de Crochet junior. Elle se résigne, car elle sait que Peter et les enfants perdus ne vont pas la laisser tomber.

Elle ne pas veut pas pour autant rester inactive et commence à imaginer comment elle va pouvoir aider Peter et ses amis.

Bien, nous arrivons maintenant à la fin de la première partie: le décor est posé, les principaux protagonistes sont en place. Installons-nous confortablement et voyons la suite…

"Ailleurs", c’est bien entendu le repaire des pirates.

Car il y a là un arrivant, que dis-je, deux arrivants qui vont surprendre toute la vilaine bande.

Il s'agit bien sûr de Crochet mignon qui arrive avec une petite surprise de taille (je parle évidemment de Tinker Bell), petite surprise qui, il l’espère, va amener Peter jusqu’à lui.
Les pirates sont étonnés de voir cette petite chose dans sa cage et se demandent comment un être si minuscule peu avoir un aussi mauvais caractère!

Lys tigré a effectivement raison, c’est bien Peter qui arrive au camp complètement essoufflé.
Entre deux soupirs, ce dernier prend le temps d’expliquer la situation au chef et à Lys tigré. Sans plus attendre, le chef propose au jeune garçon de fouiller l’île à nouveau.
Bien que certain que cette démarche n’aboutira pas et persuadé qu'il devra chercher Tinker Bell bien plus loin, Peter accepte l’aide du chef pour une nouvelle fouille de l’île.

Et maintenant que nous avons visité l’île et ses habitants, retournons un peu voir ailleurs ce qu’il se passe.

Chez les indiens, personne ne se doute de quoi que soit. Tous vaquent tranquillement à leurs occupations.

Et pourtant,non loin de là, un terrible drame est en train de se passer.

Tout à coup, Lys Tigré aperçoit au loin un petit bonhomme volant. Elle interpelle immédiatement son père:
« Regarde Papa, ne serait-ce pas notre ami Peter, qui vient de ce pas nous visiter?».

Bon, peut-être qu’elle ne le dit pas de cette manière-là, mais sur le fond, c’est bien ce qu’elle souhaite exprimer!

Les enfants courent à travers l’île appelant la petite fée à pleins poumons. Hélas, rien n’y fait: ils ne peuvent que constater ce que tous redoutent depuis peu...
Tinker Bell a disparu!

"Il ne nous reste plus qu’à aller chez les indiens, peut-être qu’eux sauront où elle se trouve."

Ni une ni deux, Peter prend ses jambes à son cou et se précipite chez Lys Tigré et son père.

Bon alors là, le dessin de l’île sert juste à montrer que les enfants perdus ont fouillé partout; mais d’un autre côté, l’île est toute petite et cela n’a pas dû prendre trop de temps d'en faire le tour!

Il n’y a rien d’autre à faire que de partir à la recherche de cette petite bonne femme.

Ni une ni deux, Peter envoie les enfants perdus aux quatre coins de l’île. Il espère ainsi mettre rapidement la main sur cette peste de Tinker Bell, qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de disparaître.

En ce qui me concerne, repérer une fée dans une île est aussi évident que trouver une aiguille dans une botte de foin! Mais bon, vu que mon avis compte pour du beurre...

Par petites grappes, les enfants perdus se disséminent dans le pays imaginaire en espérant trouver la trace de cette fée qui leur manque déjà tant.

Mais tout à coup …

…un des enfants réalise ce qui se passe et s’écrie: "Tinker Bell ne nous a pas réveillé! D’habitude, c’est toujours elle qui le fait: elle adore tellement nous casser les pieds en virevoltant sous nos nez qu’elle ne manquerait cette occasion pour rien au monde."

Mais ce matin-là, rien ne s'était déroulé comme à l'accoutumée.

A ces mots, Peter se réveille et réagit à son tour:

"C’est sûr, si Tinker bell ne nous a pas réveillé, c’est qu’il y a un problème. Tout le monde dehors et appelons-la."

En un instant, les enfants perdus sortent de leur cabane et crient à tue-tête:

TINKER BELLLLLLLLLLL, TINKER BELLLLLLLLLL…

Ah et si j’ai mis plein de "L" après Tinker bell c’est voulu: cela signifie simplement qu’ils l'appellent longtemps. Parce que je vous connais bande de sacripants, si je ne vous l’explique pas, vous aller encore vous gausser et penser que je suis une brêle en orthographe...

Parlons-en justement de Peter: où peut-il bien être celui-là ?
Tinker se fait enlever et lui, que fait-il exactement pendant ce temps ?

Et bien comme à son habitude il se trouve au pays imaginaire. Loin dans ces contrées le jour se lève et les enfants perdus se réveillent gentiment, sans imaginer une seconde qu’un drame terrible vient de se passer.

... Vu la dramaturgie de la scène et des évènements, si vous n’attendez pas la suite avec impatience, je ne sais plus ce que je dois faire...

Mais revenons à nos moutons : aux abords de la fontaine, Crochet mignon démarre donc en trombe.

Quant-à-elle emprisonnée au fin fond d'une sombre poche, à la merci de son ravisseur, la pauvre Tinker Bell est ballotée dans tous les sens. Pas effrayée pour autant, mais particulièrement vexée de s'être fait avoir, elle se demande quel grossier personnage la prive de ce moment de bonheur, alors qu'elle quittait enfin le pays imaginaire pour s’accorder une pause bien méritée, laissant Peter et les enfants perdus à leur incroyable destin.

Et là vous vous dites…

…mais bien sûr, on connaît Tinker Bell, cette fée jalouse comme un pou, toujours collée aux basques de Peter Pan.

Si elle se trouve là en compagnie de Crochet junior, peut-être va-t-on bientôt voir arriver Peter accompagné, qui sait, d'une jolie demoiselle…

Pendant ce temps, au bord du lac…

Wouha! La transition, on dirait celle d’un écrivain, tout y est: le suspense, le lieu mythique, la délicate transition entre une scène d’action à la limite du soutenable et un moment plus calme.
Trop bien, vraiment.

Et donc pendant ce temps là, au bord du lac, il ne se passe rien. Seuls quelques hommes semblent attendre quelque chose, impatients de savoir si la mission de leur chef a réussi.

Car les plus malins d’entre-vous auront compris que ces badauds ne sont autres que les membres du gang dirigé par le descendant du terrible Crochet.

D’un bond agile, Crocheton enfourche sa monture d'acier et se prépare à rejoindre ses camarades.

Là tu te dis: "Eh oh, Crochet c’est un pirate ! Un pirate se déplace en bateau et non pas en moto !"

Et moi je te réponds : "D’abord je fais ce que je veux c’est mon histoire; ensuite, si les Hells ce ne sont pas des pirates, alors qu’on m’explique ce que c’est !"

Crochouillon enfourche donc son cheval mécanique, fourre Tinker Bell dans sa poche et quitte la place dans un boucan du tonnerre, tout fier de l’opération qu'il vient de réaliser.

Et c'est ainsi que vous commencez à vous interroger: "Mais pourquoi ce vilain bonhomme agit-il de la sorte ?"

Là ça devient chaud cette histoire. A la place de Tinker Bell, j’irais plus loin, je passerais mon chemin, je me carapaterais!

Quoique si elle suit mes conseils, mon histoire prend fin sans queue ni tête. Elle a donc finalement sans doute intérêt à rester dans les parages.

Donc les soir d’été, Tinker Bell aime bien flâner dans la ville, en particulier vers cette fontaine où elle se désaltère avant de s’en retourner au pays imaginaire.

Mais ce soir-là, alors qu'elle s’apprête à plonger sa bouche dans l’onde claire…

...Crocheton s’approche furtivement de la petite fée et l’enferme dans sa main...

Bien, laissons Tinker Bell de côté un instant. Intéressons-nous plutôt à ce qui ce passe de ce côté-ci.

Regardez bien vers la fontaine, en bas à droite; on dirait bien que quelqu’un se cache (heureusement pour nous, il est planqué du côté visible de la fontaine!).

Le voyez-vous ce « mec » (comme diraient mes enfants)? Et bien ce zig (là, c’est plutôt moi qui dit comme ça), c’est le descendant du capitaine Crochet et à mon avis, il a une idée derrière la tête.

Toujours selon moi, l’ami Crochet junior n'est pas là pour des nèfles! Alors on va suivre de près ses mouvements.

Dans l'intervalle, Tinker Bell rejoint elle aussi la fontaine.

A présent tout est en place, l’ambiance de fin de journée, la ville entourée de son lac et l’ombre qui apparaît.

Après ces deux première pages, je vais pouvoir lever le suspense et indiquer à qui appartient cette ombre.

En regardant de plus près cette toute petite ombre qui furète au dessus des toits, on aperçoit clairement deux ailes, qui ressemblent à s'y méprendre à des ailes de papillon ou de libellule. Mais il ne fait aucun doute qu'il ne s'agit pas d'un papillon! On dirait une petite bonne femme, une toute petite bonne femme...pour ainsi dire une fée.

Et cette fée, c’est Tinker Bell.

Mais bon sang de bois, que fait-elle là ?

Bon et bien ça ne commence pas si mal. Le décor est posé, on sait qu’une petite ombre se dirige ves la ville.

Mais que cela-peut-il bien être ? C’est vague une ombre, c’est une toute petite chose, qui si l’on n’y prend pas garde, s’échappe comme un rêve.

Et que peut-elle bien faire par ici, à survoler les toits, à virevolter au travers des feuilles des arbres? Contrairement à la plupart des gens, elle ne doit pas avoir d’amis pour prendre un verre, ni avoir besoin de se détendre sur les rives du lac.

Suivons-la de plus près, elle mérite toute notre attention.

En principe, les histoires commencent toujours par : « Il était une fois, dans un pays merveilleux », par « C’est un beau matin », ou encore « Je ne prend pas aujourd’hui la plume », etc, etc…

En ce qui me concerne, je ne sais jamais comment commencer les histoires, encore moins comment les finir et parfois même au milieu, c'est la galère. Mais puisqu’il faut en passer par là, je vais me lancer.

Par une belle fin d'après-midi d’été, au moment où la plupart des gens finissent leurs activités mais aiment s’attarder à prendre un verre avec des amis ou faire une promenade le long des berges, une petite ombre se dirige vers la ville...

Tinker Bell a disparu

Cette semaine, je commence une nouvelle histoire. Son titre, "Tinker Bell a disparu", devrait vous rappeler une petite fée connue de tous.

Je vous donne rendez-vous mercredi pour la publication de la première page de cette nouvelle histoire.

J'en profite pour vous souhaiter une belle année 2011.

Kristeuf